Pendant la grossesse, manger beaucoup de fruits et légumes réduit significativement les risques de prématurité, révèle une étude publiée le 4 mars 2014 dans la revue British Medical Journal.
Selon ces travaux, le menu idéal d’une femme enceinte est majoritairement constitué de légumes crus ou cuits (pommes de terre bouillies, par exemple), de fruits, d’huiles, de volaille, de grains entiers (flocons d’avoine et riz brun par exemple), de pain riche en fibres… et bien évidemment d’eau.
Pour parvenir à ce résultat, le médecin suédois Linda Englund-Ögge (Sahlgrenska University Hospital à Gothenburg, Suède) et ses collègues ont utilisé les données d’une vaste étude de cohorte (la Norwegian Mother and Child Cohort Study). Ces données leur ont permis d’analyser les conditions ayant entouré 66 000 naissances entre 2002 et 2008. Sur ces 60 000 naissances, 5,3 % d’entre elles s’étaient avérées être des naissances prématurées.
Résultat ? Les auteurs de l’étude ont identifié deux régimes alimentaires pendant la grossesse susceptibles de réduire efficacement les risques de prématurité. Le plus efficace de ces deux régimes, baptisé « Prudent », consiste à manger légumes, fruits, huiles, céréales à grains entiers, volaille et pain riche en fibres.
Le deuxième menu, appelé « Traditionnel », est quant à lui composé de pommes de terre bouillies, de poissons et de légumes cuits.
Un troisième régime alimentaire, baptisé « Occidental », a également été identifié par les médecins suédois et norvégiens. Mais sans surprise, ce dernier, composé de biscuits salés et sucrés, de pain blanc, de desserts et de produits carnés transformés, s’est avéré n’avoir aucune influence sur le risque de prématurité.
Ces travaux ont été publiés le 4 mars 2014 dans la revue British Medical Journal, sous le titre « Maternal dietary patterns and preterm delivery: results from large prospective cohort study ».