Gynécologie

La mycose vaginale c’est quoi ?

La mycose vaginale c'est quoi ?
La mycose vaginale c'est quoi ?
La mycose vaginale c’est quoi ?

La mycose vaginale est une infection du vagin due à la prolifération des champignons du type Candida albicans. De par son origine par ce champignon, on l’appelle aussi candidose. Ce champignon se rencontre également dans les parois buccales. Le vagin et la bouche sont les lieux normaux dans lesquels il se développe mais à un taux faible. L’infection se manifeste quand sa quantité abonde et quand de nombreux écoulements sont constatés. Ces écoulements correspondent à des pertes blanchâtres appelées aussi leucorrhées. Pour pouvoir les traiter, un diagnostic au préalable doit être effectué.

Si suite à ce diagnostic, le médecin est réticent, un frottis vaginal s’avère alors nécessaire. La muqueuse ou la perte recueillie sera analysée au microscope et le résultat donnera avec une grande fiabilité la cause de la contamination. Ce qui peut être sûr, c’est que si la perte est malodorante et qu’elle a une couleur jaunâtre alors c’est une infection bactérienne. Mise à part cette perte, d’autres signes marquent le symptôme de la mycose vaginale. Ces symptômes peuvent être une douleur aiguë durant les rapports sexuels et très accentuée au moment de l’éjaculation, une couleur rouge luisante et satinée de la vulve, une inflammation à l’intérieur et à l’extérieur du vagin, des démangeaisons, des oedèmes, des crevasses au niveau de la membrane vaginale et une douleur au contact de l’urine surtout à cause de ces crevasses. Etant donné que ce champignon se trouve normalement dans les parois vaginales, plusieurs facteurs provoquent sa prolifération. En effet, une perturbation au niveau de la flore vaginale le provoque. Son abondance peut être causée pareillement par la menstruation, surtout si des irrégularités persistent. Mais ce sont surtout les cas qui suivent qui incitent la rapidité de leur multiplication.

Les MST ou Maladies Sexuellement Transmissibles en est le premier, le contact du sperme en trop grande quantité dans le vagin en est le second, le mal traitement du diabète en est le troisième, l’affaiblissement du défense naturel du corps humain par le système immunitaire en est le quatrième, l’effet des spermicides en est le cinquième, les produits d’hygiènes à pH non neutre comme pour les serviettes hygiéniques ou protège-slips et comme pour les bombes engendrant un effet de macération en est le sixième les douches vaginales trop répétées en est le septième le déséquilibre hormonal dû à la ménopause, à l’allaitement ou à la grossesse en est le huitième l’irritation de la membrane vaginale en est le neuvième et enfin la prise récente d’une antibiotique pour un traitement quelconque en est le dixième.

Mais encore, la prise des produits contraceptifs par voie orale et l’exposition trop fréquente de la zone concernée à l’humidité sont aussi des causes de développement rapide de ce champignon. Des éléments externes à l’organisme le causent aussi. Ces éléments sont le stress, le port de vêtements trop serrés notamment le pantalon et l’utilisation de sous-vêtements en polyester. Il est à remarquer qu’une femme ou une adolescente vierge peut attraper la mycose vaginale étant donné que sa contamination est indépendante de l’existence d’un rapport sexuel. On se demande quel autre effet pathogène la mycose vaginale entraîne. On ne rencontre pas souvent une complication grave de cette infection, et même si elle existe, elle est bien rare. Dans les cas très graves, la personne a surtout des sensations de malaise rajoutées aux symptômes déjà évoqués auparavant. D’ordinaire, c’est une récidive qui atteint les 10 % des femmes qui ont déjà été contaminées. D’après les résultats d’une enquête, 75 % des femmes l’attrapent au cours de leur vie. Lors de la grossesse, on n’a pas encore constaté des troubles liées à cette infection. Le traitement de la mycose n’est pas très compliqué, elle se soigne par des antifongiques mais sous la prescription d’un médecin. Ces antifongiques peuvent prendre la forme d’une pommade, d’une ovule ou d’un comprimé. Généralement, on n’a pas besoin de traiter le partenaire. En dehors des traitements médicamenteux, il est conseillé de favoriser la prévention contre sa prolifération en luttant au maximum contre les facteurs qui le provoquent. Il est donc primordial de toujours se protéger autant que possible. Pour ce faire, il est obligatoire de se libérer de tout traumatisme, de porter des sous-vêtements en coton, de désinfecter les contraceptifs avant de les réutiliser (applicateur de spermicide, cape cervicale et diaphragme), de mettre un préservatif lors des rapports sexuels, de ne pas user des produits d’hygiène à pH non neutre et de raréfier les douches vaginales.

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