Bien être

Zinc et vitamine C, un duo efficace

Zinc et vitamine C, un duo efficace
Zinc et vitamine C, un duo efficace
Zinc et vitamine C, un duo efficace

 

La vitamine C est considérée depuis des décennies comme le meilleur ami de notre système immunitaire. On y croit dur comme fer ou on en doute… mais personne ne l’ignore. En revanche, peu d’entre nous savent que l’oligo-élément zinc n’a rien à envier à cette célèbre vitamine.

En 1970 déjà, l’Américain Linus Pauling, fondateur de la médecine orthomoléculaire et auteur de l’ouvrage «Vitamine C, rhume et grippe», faisait connaître cette vitamine au grand public. Par la suite, de nombreuses études cliniques ont démontré que la vitamine C contribue de façon considérable à réduire la durée et l’intensité du «coup de froid». Pourvue à la fois d’une action antibactérienne et virale, elle agit en stimulant, d’une part, la synthèse des globules blancs (producteurs d’anticorps) et, de l’autre, celle de l’interféron, qui empêche la pénétration des virus dans les cellules.

L’effet immunostimulant du zinc est dû essentiellement au rôle joué par cet oligo-élément dans le fonctionnement du thymus. Cette glande endocrinienne produit les lymphocytes T, également impliqués dans le soutien de nos défenses naturelles.

Il va de soi que la carence en ces deux nutriments se traduit par une prédisposition accrue aux infections. A relever que la vitamine C et le zinc ont plusieurs «ennemis» communs: le stress, le tabagisme, l’excès d’alcool, les contraceptifs oraux, une transpiration abondante, etc. Le déficit en zinc peut aussi être causé par un apport alimentaire insuffisant, puisque ses meilleures sources (foie, fruits de mer, céréales complètes, légumes secs) ne sont pas de consommation courante sous nos cieux.

Vitamine C et zinc: un duo redoutable pour les germes pathogènes.

L’union fait la force!
En cas d’agression virale ou bactérienne, l’association vitamine C (si possible d’origine naturelle) et zinc (de préférence sous forme de gluconate, un sel très bien assimilé) permet d’obtenir les meilleurs résultats. Une administration rapide, dès le début de l’affection, et renouvelée au cours de la journée, augmente les chances de réussite. Dans bon nombre de cas, la régression des symptômes est rapide, voire spectaculaire.
Associés, l’oligo-élément zinc et la vitamine C déploient de nombreux effets synergiques intéressants.

Tant la vitamine C que le zinc stimulent le système immunitaire, ce qui explique le succès de cette excellente association dans la prévention et le traitement d’appoint des refroidissements et des infections.
Suite à une blessure, une intervention chirurgicale ou une brûlure, en présence d’escarres ou de plaies ouvertes (p. ex. plaies à la cicatrisation difficile chez le patient diabétique), l’organisme doit reformer, au plus vite, de la peau, de la muqueuse, du tissu conjonctif ou des os. Le point commun de tous ces tissus: ils sont constitués de collagène. Le corps a donc besoin de zinc et de vitamine C qui jouent un rôle essentiel dans la synthèse du collagène. Ces deux micronutriments s’utilisent en traitement préopératoire (3 à 4 semaines avant l’intervention) ou à titre postopératoire (débuter le traitement au plus vite et le poursuivre pendant 4 à 8 semaines).

Le zinc et la vitamine C, une combinaison bénéfique au champ d’application multiple.

Efficaces contre les toxines

La vitamine C et le zinc sont également impliqués dans la détoxication des métaux lourds et des toxines environnementales. Ces deux substances ont depuis longtemps fait leur preuve dans ce domaine, notamment dans la détoxication d’ions de mercure lors d’une contamination due à des amalgames.
Le zinc et la vitamine C sont aussi en mesure de diminuer le taux d’histamine dans le sang ou de freiner sa libération par les mastocytes (cellules du tissu conjonctif). On peut donc les qualifier d’«antihistaminiques orthomoléculaires». Ainsi, en complément des thérapies habituelles, ces deux micronutriments se révèlent fort efficaces dans le traitement des allergies.