Développement personnel

S’automotiver: des techniques, méthodes, conseils pour se motiver

S'automotiver: des techniques, méthodes, conseils pour se motiver

A la rentrée, il peut être difficile pour certains de se motiver au travail ou à l’école. Voici quelques pistes pour se ressourcer.

L’intelligence émotionnelle et le QE (quotient émotionnel) détermine vos aptitudes émotionnelles. Dans les différentes classifications relatives à celle-ci, selon le psychologue Solvey, on retrouve en troisième position l’automotivation.

L’automotivation, le bon conseil de Jean Gastaldi (auteur de petits livres, recueils de citations):

Commencez par accomplir les tâches, les plus embêtantes, pour terminer par celles, qui vous plaisent le plus.

Qu’est-ce que l’automotivation?… Un grand défi!

S'automotiver: des techniques, méthodes, conseils pour se motiver
S’automotiver: des techniques, méthodes, conseils pour se motiver

Il s’agit de notre capacité à percevoir nos chances de réussite, savoir relever les défis, s’ajuster et poursuivre, malgré les difficultés rencontrées. Ces aptitudes peuvent être interpréter ainsi:

  • « Canaliser ses émotions pour se concentrer, se maîtriser et s’automotiver ». (Daniel Goleman *).
  • Etre capable de différer ses plaisirs, persister devant les défis.
  • Parvenir à un état de fluidité psychologique pour accomplir l’impossible à nos yeux, se dépasser, s’accomplir.
  • Parvenir à cet état permet à l’individu d’être extrêmement productif et efficient.
  • Accéder à une optimisation exceptionnelle de ses facultés par une concentration de ses habiletés pertinentes jusqu’à en perdre la notion du temps.

L’ordre de la conscience ou l’expérience optimale (le flow), selon le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi (**), est un moment de grâce où l’ensemble des énergies forment un flot apportant confiance et efficacité optimale, nous permettant d’accéder à l’harmonie aux joies profondes. Il nous semble que nous pouvons établir un parallèle avec l’état de fluidité décrit par Daniel Goleman.

Bien cerner ses objectifs pour être satisfait de ce que l’on a produit, réalisé (satisfaction de soi)

Pour certains, la vie est une recherche perpétuelle vers le « toujours plus, toujours plus loin », des désirs exagérés, qui manifestement engendrent de l’insatisfaction. Chacun se fait une idée de ce qu’il veut de sa vie. Si l’individu reste loin de son objectif, il devient amer ou résigné. A l’inverse, s’il atteint partiellement son objectif, il éprouve bonheur et satisfaction. Voici ce que nous apprend Mihaly Csikszentmihalyi.

Pour la plupart des gens, l’important est de survivre (ainsi que leur famille) ; une fois ce problème résolu, ils ne se contentent plus de ce niveau de vie. Alors, de nouveaux besoins, désirs émergent : plus de pouvoir, plus de confort, plus de richesse, plus de sexe… Toutefois, « la qualité de la vie ne peut être améliorée de cette façon ; seule la capacité de ressentir constamment de l’enchantement à partir de ce que nous ferons peut vaincre les obstacles au bonheur. » (**).

Néanmoins, certains individus obsédés par cette escalade de désirs cessent de trouver le plaisir dans le présent, ils deviennent aspirés par « la spirale hédonique infernale ». Cet état est responsable de pathologies bien connues de notre siècle.

C’est pourquoi, il est essentiel de mieux se connaître, de se prémunir et de développer une maîtrise de soi et de sa vie.

Trouver le bon équilibre entres exigences et habiletés pour optimiser sa motivation

La motivation trouve sa source dans le « bonheur », le plaisir à réaliser une activité. Nos activités journalières ont un impact sur la qualité de l’expérience vécue. Dans son ouvrage, Csikszentmihalyi décrit les activités peu susceptibles d’apporter le bonheur, la satisfaction de soi. A partir de ces informations, il préconise d’organiser sa vie autour de rythmes journaliers, hebdomadaires et saisonniers. Ceux-ci alternent les périodes de travail et de loisirs, de solitude ou de relations interpersonnelles. De cette manière, d’après Csikszentmihalyi, on parvient à minimiser les feedbacks affectifs négatifs, tout en augmentant les expériences enrichissantes.

Il conseille de surcroît d’organiser sa vie selon son rythme personnel (biorythme). Enfin, la prise en compte de « notre dynamique exigences-habiletés » est essentielle. Tout individu qui se donne des défis au-delà de ses possibilités, de son potentiel, éprouvera de l’angoisse. De même, tout individu se donnant sans cesse des objectifs peu élevés, des tâches trop simples… tombe dans l’ennui.

Le plus complexe consiste à cerner son style, son rythme de vie, car celui qui vous connaît le mieux, c’est vous… La connaissance de soi est un élément de l’intelligence émotionnelle fondamental.

Sources:

(*) Daniel Goleman, L’intelligence émotionnelle , tome 1, j’ai lu, 2003

(**) Mihaly Csikszentmihalyi, Vivre : La psychologie du bonheur, Poche, 2006