Nutrition

L’acide urique : un ennemi sournois…

L'acide urique : un ennemi sournois...
L'acide urique : un ennemi sournois...
L’acide urique : un ennemi sournois…

« Mon premier check-up depuis que je suis ménopausée a relevé un taux d’acide urique plus élevé que la norme. Cela m’a étonnée, car je n’ai rien changé à mes habitudes alimentaires. Que puis-je faire ?  »

L’acide urique dans le sang peut augmenter chez la femme après la ménopause, notamment en cas de prédisposition héréditaire. L’excès ne doit jamais être pris à la légère, car il peut, d’un côté, être à l’origine de calculs rénaux, et, de l’autre, aboutir à la goutte. Celle-ci est une inflammation très douloureuse des articulations, due à un dépôt de cristaux d’acide urique.

 

 Six personnes sur mille souffrent d’une anomalie
qui leur fait fabriquer trop d’acide urique.
Dans les autres cas, l’excès d’acide urique
est d’origine alimentaire.

La première mesure à prendre consiste à supprimer les aliments les plus riches en acide urique : les abats, la sardine, l’anchois. La viande, les fruits de mer ainsi que, dans une moindre mesure, les légumes secs devraient aussi être consommés en quantité limitée. Du côté boissons, méfiez-vous du café, du thé noir et surtout de l’alcool. Les bouillons végétaux sont préférables à ceux de viande.

Consommez beaucoup de légumes – à l’exception des épinards et des asperges – et de fruits, qui rendent l’urine moins acide, diminuant ainsi le risque de formation de calculs urinaires d’acide urique. Efforcez-vous également de boire deux litres de liquide par jour, en privilégiant l’eau, les tisanes, les jus de légumes et les bouillons végétaux. Si vous souffrez d’une surcharge pondérale, essayez de maigrir «en douceur», notamment en diminuant la consommation de graisses. Une perte de poids trop rapide peut faire grimper le taux d’acide urique au point de déclencher une crise chez les goutteux!
Certaines plantes, comme la piloselle et la verge d’or (Solidago virga), p.ex. en teintures-mères ou en phytofluides, peuvent aussi influencer favorablement l’uricémie.