Psychologie

L’abus d’écran chez les ados en nette augmentation

L'abus d'écran chez les ados en nette augmentation
L'abus d'écran chez les ados en nette augmentation
L’abus d’écran chez les ados en nette augmentation

L’usage abusif des écrans a augmenté chez les jeunes surtout dernièrement avec la crise du Covid et les restrictions imposées.

Addiction et abus des écrans au quotidien

Le problème dont souffrent au quotidien de nombreux jeunes est l’usage abusif des écrans :  L’addiction aux écrans n’existe pas en tant que diagnostic médical. Le terme le plus utilisé est celui des comportements addictifs sur Internet, car il s’agit d’un ensemble de comportements différents les uns des autres, avec un pouvoir addictif différent : jeu en ligne, pornographie, trouble de l’utilisation des jeux vidéo ou achats compulsifs, entre autres.

Internet permet aux gens d’être exposés à des comportements potentiellement addictifs 24 heures sur 24 , n’importe où, ce qui signifie que les troubles peuvent s’établir à un âge plus précoce et plus rapidement à partir du moment où l’abus commence jusqu’à ce qu’un schéma d’abus soit établi. Il y a des troubles qui existaient déjà, et Internet accélère le processus d’implantation, et il y en a d’autres qui sont à l’étude, comme les troubles du jeu vidéo ou le besoin de contact social permanent ».

Pour cette raison, le diagnostic de l’addiction aux écrans des ados n’est pas reconnu dans la communauté scientifique, car il n’y a actuellement pas assez d’études pour l’étayer.

En plus d’être généralisée et précoce, l’utilisation des écrans montre des différences évidentes entre les sexes. Le pourcentage de garçons qui jouent quotidiennement, un sur trois, triple celui des filles et alors que 6 % des garçons déclarent ne jamais jouer, ce pourcentage monte à près de la moitié (43 %) chez les filles.

les filles préfèrent les réseaux, les garçons optent pour les jeux vidéo

L'abus d'écran chez les ados en nette augmentation
L’abus d’écran chez les ados en nette augmentation

Les filles, en revanche, montrent une plus grande préférence pour les réseaux sociaux et bien que les différences entre les sexes dues aux périodes d’utilisation ne soient pas aussi marquées, la finalité de l’utilisation l’est. Les filles ont tendance à être plus actives sur les réseaux, générant beaucoup plus de publications, ce qui leur donne un profil beaucoup plus exposé, alors qu’elles ont tendance à assumer davantage le rôle de spectatrices et de juges.

Devant l’absence de consensus dans la communauté scientifique, certains scientifiques ont pointé du doigt les usages abusifs lorsque le temps d’exposition aux écrans dépasse 6 heures par jour. Selon les statistiques, 36% des jeunes se retrouvent dans cette situation. Le risque d’usage addictif survient lorsqu’un effet de dépendance aux écrans est généré, qui finit par perturber négativement la vie quotidienne et que des difficultés apparaissent pour contrôler le temps passé dessus.

 

La clé : établir de saines habitudes de vie dès la naissance

Le pédiatre peut aider à réguler le monde numérique dans la famille en informant les parents dès la naissance. D’un point de vue préventif, il est plus facile d’ établir de saines habitudes de vie dès la naissance que de les changer. Cependant, lorsqu’ils arrivent au cabinet du pédiatre de premier recours, de nombreux enfants et adolescents ont déjà surutilisé les écrans ; et changer les habitudes de consommation à l’adolescence est plus difficile que si nous le faisions dès le plus jeune âge par notre propre exemple.

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