La 5G est une technologie mobile de nouvelle génération qui présente un ensemble de caractéristiques essentielles : très haut débit, faible latence, grande capacité et sécurité (la sécurité est l’une des exigences les plus importantes pour les opérateurs de télécommunications). Elle sera disponible sur de vastes zones : de la zone urbaine aux zones rurales et même aux banlieues extérieures et aux villages, mais elle pourra également couvrir de petites zones comme un centre-ville ou un campus hospitalier.
Pour y parvenir, il utilise beaucoup d’antennes (plus de 500 millions selon la GSMA) et crée ainsi des réseaux denses, idéaux pour la transmission de données (l’Internet des objets (IoT), la conduite autonome, la télésurveillance, etc.) Ces réseaux seront très flexibles, évolutifs et extrêmement puissants (jusqu’à 100 Gbps par utilisateur). Ils seront également basés sur des cellules plus petites qui fonctionneront en parallèle pour pallier les faiblesses des unes et des autres (moins d’interférences et meilleure couverture). Les fréquences utilisées dans la 5G (entre 3 GHz et 300 GHz) ne sont pas proches de celles utilisées pour l’internet sans fil (2 GHz à 10 GHz).
Les premiers essais de réseaux 5G ont commencé en 2014 et ont déjà lieu dans de nombreux pays du monde, comme le Japon, la Corée du Sud, la Chine, les États-Unis et le Canada.
Quels possibles effets sanitaires?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) élabore actuellement ses lignes directrices pour la protection de la santé humaine contre les champs électromagnétiques générés par l’utilisation des téléphones mobiles, et vient de publier une première version :
« À ce stade, aucun effet néfaste sur la santé n’a été établi du fait de l’exposition aux champs de radiofréquences des appareils de communication sans fil ou des équipements Wi-Fi. »
Un nouveau rapport, publié aujourd’hui par l’OMS, réaffirme qu’il n’y a pas de lien entre le rayonnement des téléphones portables et les risques de cancer : « On n’a trouvé aucune preuve d’un risque accru de tumeurs cérébrales chez les enfants qui ont utilisé des téléphones cellulaires ou d’autres téléphones mobiles avant leur 10e anniversaire. »
Les auteurs de l’étude, menée dans 13 pays dont l’Allemagne, le Brésil, la Chine, la Corée, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Mexique, la Pologne, la Russie, la Suède et la Turquie, ont étudié plus de 600 000 personnes entre 1999 et 2014, avec un suivi moyen de 12 ans ; les données de santé de chaque individu ont été analysées afin de vérifier si elles pouvaient être liées ou non à l’utilisation du téléphone portable.
Voici un complément d’informations pour la protection 5g car il vaut mieux prévenir que guérir !
Comment here