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Les biorythmes : Qu’est ce que c’est ?

Les biorythmes : Qu'est ce que c'est ?

Prévoir nos bons et mauvais jours à partir de nos rythmes de vie

Toute entité vivante obéit à des rythmes. Anticiper une période critique peut permettre d’augmenter la compatibilité de nos actions avec les capacités de notre organisme.
Bien se réveiller chaque matin : Le moment décisif pour équilibrer ses biorythmes
Bien se réveiller chaque matin : Le moment décisif pour équilibrer ses biorythmes

Nos vies sont gouvernées par des rythmes externes, tels les cycles des saisons, de la lune, de l’ouverture et de la fermeture des fleurs, ou encore de l’alternance du jour et de la nuit, et par des rythmes internes, tels le cycle menstruel de la femme, ou notre rythme cardiaque.

De nombreuses expériences ont été menées pour étudier l’impact du décalage de différents rythmes sur notre organisme humain, notamment en situation d’isolation du monde extérieur : le résultat en a toujours été une profonde perturbation chez les individus désolidarisés des rythmes traditionnels, ce qui a confirmé l’existence d’une horloge interne de plus ou moins 24 heures.

Origine de la biorythmie ?

« Bio » signifie « vie » en grec. L’étude de nos trois rythmes principaux permet de prévoir nos capacités à une période donnée.

  • Le rythme physique est représenté conventionnellement en rouge. Il dure 23 jours (deux phases de 11,5 jours).
  • Le rythme émotionnel est représenté conventionnellement en bleu. Il dure 28 jours (deux phases de 14 jours). Par conséquent, nos jours critiques émotionnels tomberont systématiquement le même jour que celui de notre naissance (exemple : un Lundi).
  • Le rythme intellectuel est représenté conventionnellement en vert. Il dure 33 jours (deux phases de 16,5 jours).

Selon la théorie du Docteur Fliess (1858-1928), spécialiste du nez et de la gorge à Berlin, tout être vivant étant bisexué, l’être humain est composé de cellules mâles au cycle de 23 jours, et de cellules femelles au cycle de 28 jours.

Le Docteur Swoboda (1873-1963), Psychologue à Vienne, a également identifié les rythmes physique et émotionnel.

Le rythme intellectuel fut principalement découvert par un ingénieur autrichien, Alfred Teltscher.

D’autres sommités du monde médical et industriel, qui ne se connaissaient pas à l’origine, firent des observations similaires, basées sur des expériences très rigoureuses.

Cependant, la biorythmie est classée dans les pseudo-sciences.

Comment les trois rythmes fonctionnent-ils ?

Le moment de notre naissance correspond à un profond bouleversement biologique, et les trois rythmes, chacun étant représenté par une courbe, vont débuter à cet instant critique.

Notre vie est représentée par un axe horizontal, découpé en journées.

Les courbes vont tout d’abord évoluer au-dessus de cet axe. Il s’agit d’une situation « positive » de force, une période de vitalité où l’organisme est en pleine possession de ses moyens.

Les courbes vont ensuite passer en-dessous de cet axe,en situation « négative » de faiblesse ou de récupération, en coupant notre ligne horizontale de vie, et ces transitions seront appelées « jours critiques », car elles correspondent à un déséquilibre de notre organisme.

Ces jours-là, la probabilité que surviennent des accidents est plus élevée, et nous serons moins aptes à les gérer.

Nos trois rythmes évoluant chacun sur une durée spécifique, les courbes sinusoïdales vont très rapidement se dissocier et se croiser. Nous ne retrouverons la configuration de notre point initial que 21.252 jours plus tard (23x28x33).

Durant cette ère biorythmique d’un peu plus de 58 ans, nous traverserons 4006 jours critiques simples (une seule courbe traverse l’axe de vie), 312 jours critiques doubles (deux courbes traversent l’axe), et 8 jours critiques triples (les trois courbes traversent l’axe).

L’heure de notre naissance influe sur l’interprétation de nos biorythmes, et les journées qui précèdent et suivent immédiatement un jour critique sont de ce fait considérées comme des journées semi-critiques.

Quelques exemples au quotidien.

La théorie des biorythmes n’est pas prédictive. Il ne s’agit pas de rester enfermé chez soi sous prétexte d’une journée critique, en pensant que le risque d’accident est potentiellement plus élevé que les autres jours.

A l’inverse, nous pouvons tout à fait nous blesser alors qu’il s’agit d’un jour triplement positif. Cependant, en période négative ou en jour critique, c’eût été vraisemblablement plus grave.

Il s’agit donc davantage de percevoir les limites de notre organisme à un moment ou à un autre, et d’anticiper certaines situations plus risquées que d’autres.

Par exemple, en jour critique, il s’agira d’éviter de conduire d’affilée des heures durant, ou de participer à une compétition sportive, ou de passer un examen, ou encore de subir une opération chirurgicale.

En le sachant, certains rendez-vous seront avantageusement décalés !

Le monde de l’entreprise s’est également saisi de la biorythmie, initialement en Suisse, puis au Japon, et ensuite aux Etats-Unis.

Des situations troublantes ont été observées chez des personnages célèbres :

  • En positif, Marie-José Pérec a remporté deux médailles d’or aux jeux olympiques d’Atlanta, respectivement les 29 juillet et 1er août 1996, alors que ses trois courbes étaient en positif depuis trois jours.
  • En négatif, Marylin Monroe a mis fin à ses jours alors qu’elle traversait un jour critique physique, accentué par un biorythme émotionnel en phase de récupération.

De nombreux exemples figurent également parmi les personnalités politiques et, bien qu’il paraisse facile d’observer et de conclure après un évènement grave, les nombreux « concours de circonstances » donnent à réfléchir, et justifient qu’on s’intéresse aux biorythmes.

Pour en savoir plus, et pour calculer ses courbes :

« Connaissez vos biorythmes pour réussir » – Marie-Odile Lagrifa.