La syllogomanie se caractérise par un collectionnisme et une accumulation excessive d’objets dans son domicile, indépendamment de leur valeur ou de leur qualité. De plus en plus de personnes sont atteintes de ce syndrome. On constate que la syllogomanie est identifiée pour 2 à 6 % de la population adulte.
Comment reconnaître la syllogomanie ?
Ce trouble comportemental, peu connu, consiste à accumuler toutes sortes d’objets et de bibelots sans les utiliser. La syllogomanie, aussi appelée la thésaurisation pathologique, regroupe différents symptômes qui vous permettent de la reconnaître. Une personne dans cette situation est dans le besoin de conserver ces objets, elle est dans l’impossibilité de faire un tri et les troubles sont présents depuis au moins six mois.
Les deux signaux les plus alarmants sont le fait que les objets envahissent totalement l’espace de vie et ont une incidence sur l’hygiène corporelle et domestique. Cette accumulation entraîne l’insalubrité du logement et par conséquent un isolement social.
C’est pour cette raison que le traitement de ce type de trouble est non-négligeable et de plus en plus de professionnels se spécialisent pour apporter leur aide. Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives à la syllogomanie sur https://www.syndrome-diogene.fr/syllogomanie/.
Limiter l’isolement social causé par ces symptômes
La syllogomanie peut être une conséquence du syndrome de Diogène. Effectivement, les personnes négligent leurs conditions de vie et leurs espaces quotidiens. De ce fait, leur logement devient insalubre et ils s’isolent totalement.
En effet, c’est souvent le voisinage qui alerte les services de la ville. Les voisins se retrouvent confrontés à des odeurs, la présence d’insectes ou des insalubrités étant donné que le logement voisin n’est pas entretenu. Ce type de situation est difficile à gérer, car les personnes étant dans cette situation de trouble comportemental refuse parfois l’intervention de professionnels.
Par exemple, la ville de Paris a connu, en 2015, 148 arrêtés préfectoraux après des signalements pour trouver une solution à l’insalubrité des logements. Il n’y en avait qu’une vingtaine il y a dix ans.
Comment traiter ce trouble ?
On constate qu’il existe deux types de syllogomanie. En effet, elle peut être organique et donc le patient ne se rend pas compte de sa situation, car il souffre de troubles secondaires tels qu’une démence, un AVC… Elle peut aussi être non organique et de ce fait la personne se rend compte de son mode de vie et il en souffre fortement. Ce trouble doit être pris en charge par des professionnels pour être soigner et éviter toutes complications pour les personnes.