Pour certains, la chirurgie esthétique est une démarche frivole. Pourtant, la réalité est souvent toute autre. Dans certains cas, elle peut être une solution salvatrice pour l’individu chez qui elle est pratiquée, car elle lui permet de se retrouver ou d’enfin se reconnaître lorsque la personne se regarde dans un miroir. Notre apparence joue un grand rôle sur notre balance psychologique et la chirurgie est parfois la solution adaptée pour la (re) trouver.
Une aide au bien-être psychologique
Il est difficile de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de là l’expression : on devrait toujours marcher un mille dans les souliers de quelqu’un avant de le juger. L’empathie n’est pas une qualité qui vient de manière innée à l’homme ; elle s’acquiert avec l’expérience de la vie. C’est pourquoi il peut être difficile pour certaines personnes de comprendre le besoin de la chirurgie esthétique chez les autres.
En vérité, ces opérations reposent sur des enjeux bien plus importants pour le patient que la croyance générale. Certains d’entre eux souffrent de simples complexes, mais d’autres sont affligés de dysmorphophobie. C’est un trouble obsessionnel du comportement, caractérisé par des obsessions et une exagération d’un défaut qui peut être imaginaire, mais dont les individus en souffrent réellement et profondément. Dans les cliniques telles que Med Assistance, on aide ces personnes afin qu’elles puissent mieux vivre.
L’envie de plaire et de séduire
Les raisons pour procéder à une chirurgie plastique sont multiples, autant pour les hommes que pour les femmes. Dans la plupart des cas, le but premier est d’améliorer son apparence afin de pouvoir se sentir mieux. L’objectif sous-jacent est un désir de plaire aux autres et de séduire. En réalité, les patients acquièrent ces capacités, non pas par leur nouvelle apparence, puisqu’elle est subjective, mais bien par l’accroissement de leur bien-être psychologique que leur procure la chirurgie esthétique.
Chez les individus qui procèdent à de telles interventions, il existe souvent une dichotomie entre l’image perçue et l’image renvoyée. Leur désir est de retrouver l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et qui ne se reflète plus dans la glace, lorsqu’ils se regardent. Ils veulent revoir la personne dynamique et en parfaite santé qui existe à l’intérieur, et non cette vision usée et fatiguée qu’ils observent malgré eux dans le miroir. Pour y arriver, ils font donc appel à la chirurgie, soient par injections de botox, lifting cervicofacial ou blépharoplastie.
La chirurgie plastique reconstructive
Dans d’autres cas, il s’agit d’une démarche salvatrice pour réconcilier son corps avec sa tête, suite à une grossesse, une grande perte de poids ou à une maladie. Celles-ci peuvent laisser derrière elles des marques profondes que seule la chirurgie peut enlever. C’est ce qui s’appelle de la chirurgie plastique reconstructive. Elle permet à l’individu de retrouver son corps d’avant et d’apaiser le traumatisme psychologique que sa nouvelle apparence lui apportait.
La responsabilité du chirurgien dans la décision de procéder à l’opération
Une chirurgie réussie implique que le patient pourra enfin mieux s’accepter, et ainsi mieux vivre avec les autres. Le besoin doit donc être réel, et non seulement causé par un trouble psychologique chez le patient. C’est là que le rôle du chirurgien devient critique.
Il doit être en mesure de qualifier le patient afin de poursuivre ou non ses démarches. Si le complexe dont souffre la personne est important, l’empêche de vivre une vie sociale normale et que le problème peut être résolu par la chirurgie plastique, alors il pourra procéder à l’opération. Par contre, s’il juge que la chirurgie ne suffira pas à l’individu et que celui-ci trouvera toujours un nouveau problème, il est préférable de laisser un professionnel de la santé mentale s’occuper d’un tel cas.