Sexualité

L’hypersexualité : est-ce une maladie ou une manière de vivre ?

Très utilisés, les termes nymphomanie et hypersexualité sont pourtant deux appellations qui désignent la même chose. Il s’agit essentiellement de comportements sexuels caractérisés par une certaine addiction. Les répercussions peuvent être préjudiciables aux relations sentimentales, et intimes. Ainsi, faut-il considérer l’hypersexualité comme une maladie ou une façon de vivre ?

J’aime le sexe : est-ce mal ?

Cette phrase apparemment banale peut cacher un phénomène d’une gravité préoccupante.

Comprendre l’hypersexualité

L’addiction au sexe est couramment désignée par la nymphomanie ou l’hypersexualité. Il n’en existe pas vraiment une définition stricte, mais ce comportement se retrouve aussi chez les hommes et les femmes. Selon les sexologues, ce trouble sexuel est caractérisé par des envies et comportements sexuels fréquents. Leur nombre peut être très important, avec un état d’urgence. Le sujet n’arrive pas à contrôler ses pensées sexuelles, et a une libido débordante.

Il est continuellement dans une quête du plaisir sexuel, ce qui peut avoir des répercussions sur sa vie sociale.

Comme la soigner ?

Que faire si je suis nymphomane ? La première des choses est de consulter un médecin. Ce dernier saura grâce à son expertise, déterminer l’origine et les symptômes que vous présentez. L’objectif est de vous permettre de retrouver une vie sexuelle équilibrée et calme. À l’origine de la nymphomanie, il peut y avoir :

  • Un choc émotionnel tel que la dépression ;
  • Un traumatisme psychologique relatif à l’amour, le désir, ou autre ;
  • Etc.

Dans des cas très rares, l’origine de la nymphomanie peut être neurologique. Cela n’est valable que si soudainement, le patient semble souffrir de la maladie.

Trouble sexuel ou amour du sexe : quelle frontière ?

La frontière entre une vie sexuelle mouvementée et une pratique excessive du sexe se trouve dans l’addiction. Aucun référentiel ne peut être utilisé pour évaluer ce qu’on peut qualifier de consommation normale de sexe. Ce dernier relève de la sensibilité de chaque personne, et varie d’une à l’autre. Par contre, il s’agit d’une pathologie quand on peut noter les signes suivants :

  • La frustration ;
  • L’addiction ;
  • Les comportements compulsifs ;
  • Répercussions négatives sur la vie sociale.

L’hypersexualité n’est donc pas un choix, quand il présente tous les signes d’une pathologie. En tant que trouble sexuel, il n’est donc pas sans conséquence sur la vie du sujet. La quête perpétuelle du plaisir sexuel peut empiéter sur la vie sociale, et l’épanouissement du couple. C’est pour cela qu’il est recommandé de reconnaitre les symptômes, et se faire consulter le plus tôt possible. Il s’agit du moyen le plus efficace de trouver une solution.