Le régime IG (index glycémique) fait partie de ces nouveaux régimes, qui permettent de maigrir sans forcément manger 3 petits pois par jour, et qui surtout vous permet de garder votre ligne même une fois arrêté. Sans se priver donc, même si il y a quelques petits contraintes, mais en se posant un peu plus de questions sur les aliments que l’on mange.
Le principe de l’IG
Tout le régime IG repose sur un principe : l’index glycémique (l’IG) d’un aliment, c’est-à-dire la vitesse à laquelle il est assimilé par l’organisme. Le régime est donc basé sur une alimentation saine, durant lequel on mange normalement sans trop se priver et en évitant les « mauvais aliments » comme le glucose (ou sucre) qui a l’indice le plus élevé : 100. Plus un aliment a un index proche de 100, plus l’organisme a tendance à le transformer en graisse. A l’inverse, plus son index est proche de 0, plus l’organisme le brûle, favorisant la perte de poids.
Le régime index glycémique part sur des bases complètement différentes : on ne mange pas moins, mais autrement. Cette méthode est d’une grande simplicité : pas de calories à compter, pas d’aliments totalement interdit, pas de frustration, mais au contraire on fait ses 3 repas par jour sans en sortit avec l’estomac qui crie famine. Ce qui est plus compliqué, c’est de savoir si un aliment a un IG élevé ou non. Dans les grandes lignes, il faut savoir que les Fruits et légumes ont un IG faible alors que celui des produits issus des entreprises agroalimentaires est beaucoup plus élevé.
Quelques exemples d’aliments et de leur IG
Pour les aliments à IG faible, que l’on peut manger régulièrement, il y a les pâtes, les pommes et le jus de pomme, la poire, les lentilles, les fruits rouges, les haricots blancs, l’orange et le jus d’orange, le yaourt maigre, la carotte (mais crue, pas cuite), le sorbet et le chocolat noir ! Parmi les aliments à IG moyen, on trouve entre autres, les sodas et les pizzas, le pain complet, la semoule, la confiture, les petits pois, le muesli, l’ananas, la banane, et le riz basmati,… Enfin, ce qui sont à consommer en petite quantité si vous suivez ce régime : le pain blanc ou complet, les pommes de terre vapeur, la purée, le riz blanc, les biscuits et autres pâtisseries, les frites et les carottes cuites,…
Au final
On privilégie donc les aliments à IG faible, on consomme en petite quantité ceux à IG moyen et on essaye de consommer le moins possible ceux à IG haut, qui font grimper la glycémie, libérant ainsi l’insuline, cette hormone sécrétée par le pancréas qui fait pénétrer le glucose sanguin dans les cellules et qui, au passage, favorise aussi l’accumulation des lipides dans le tissu graisseux. Donc, on s’autorise du fromage mais sans pain par exemple, on se permet quelques carrés de chocolat mais pas une énorme religieuse au café.
Donc pour les 3 repas, on mange en quantité, en privilégiant la cuisine à la graisse végétale (huile de colza, ou de noix, huile d’olive), le poisson à la viande (mais on ne se prive pas si l’on aime ça) accompagné d’aliments à IG faible, et en évitant les aliments transformés dont l’IG est généralement plus élevé que le produit naturel. On peut même s’autoriser deux petites collations dans la journée en croquant des noisettes, amandes ou noix.
Le résultat
Bien entendu, comme tout régime, il faut faire un peu de sport pour améliorer votre métabolisme de base et brûler les calories avalées. Il faut en faire 20 à 30 minutes par jour. De toute façon c’est aussi bon pour la tête !
Au final, on perd en moyenne entre 200 et 300 grammes par semaine. Ce qui est loin des promesses de ces régimes où l’on perd 10 kg en une nuit, certes, mais en maigrissant lentement tout en évitant de vous priver, vous vivrez mieux ce régime et vous ne ressentirez ni fatigue, ni frustration. En plus, suivre le régime IG n’entraîne pas forcément de changement dans votre vie de tous les jours : vous pourrez toujours vous accordez vos petits carrés de chocolat devant le film du soir, sortir au restaurant et faire un brunch entre amies. Mais pas trop de folie non plus !
En France, les statistiques font état de 7 à 10% d’obésités vraies avec des taux plus élevés chez les femmes que chez les hommes, mais nous sommes loin de nos amis américains qui ont un taux d’obésité avoisinant les 25%.