Vivre c’est continuer à être l’hôte de ce monde depuis que nous naissons jusqu’à notre dernier soupir. Chemin faisant, nous grandissons, mûrissons et vieillissons. Et chacun d’entre nous, à sa façon, cherche à être heureux tant qu’il vivra. Que nous le voulions ou non, le malheur se taillera nécessairement sa part dans notre vie. Mais rien de vraiment fatal, car il ne dépend que de nous d’agrandir ou de réduire cette part. Notre mentalité, notre tempérament, notre manière de prendre nos décisions et de résoudre nos problèmes, notre sensibilité à notre entourage et aux opinions de notre milieu, tous ces éléments conditionnent le parcours et le bilan de notre vie. De notre capacité à les maîtriser ou à ne pas les maîtriser dépend la taille de notre lot de bonheur ou celui de notre malheur.
Plus nous faisons de chemin dans la vie, plus les choses deviennent complexes et difficiles à gérer. A un certain stade, nos parents ne peuvent plus rien pour nous, c’est l’individu indépendant et responsable qui s’impose en nous. Puis à une étape plus avancée nous passons à la vie à deux, que nous voulons heureuse et prospère pour tout le restant de nos jours. Notre objectif est grandiose, peut-être même utopique, à en juger par le nombre de déceptions et de ruptures qui tapissent le chemin de la vie. Mais nous nous obstinons et persévérons dans la recherche d’une plénitude et d’une félicité que nous savons rares et difficiles à atteindre.
Gérer un couple c’est gérer une relation. Une tâche mille fois plus délicate que de prendre en charge l’individu que nous étions auparavant. Nous comptons d’abord sur nos propres moyens. Nous faisons confiance à notre éducation, à notre savoir, et à notre caractère pour que notre couple reste dans la course toute la vie. Toutefois, à notre grand étonnement, des vents contraires viennent contredire notre souhait, et nous finissons, avec plus ou moins de dégâts, à admettre que nos propres moyens sont insuffisants pour atteindre notre but. Nous devenons donc, par la force des choses, demandeurs de soutien et d’assistance de tout bord, pourvu que cela puisse nous secourir dans nos moments difficiles. Dès que nous appelons à l’aide, des parents, des amis, des collègues, et parfois de parfaits inconnus, nous donnent des conseils et des avis à tour de bras. Nous adoptons certaines de leurs recommandations. Nous les mettons en application, mais nous ne tardons pas à découvrir que tout ce beau monde qui veut nous rendre service est aussi désarmé que nous devant les problèmes de la vie. Nous finissons par admettre que l’assistance aux couples en difficulté est une affaire de spécialistes de la question.
C’est là où vous hésitez, dans votre demande sérieuse d’aide, entre le conseil et le coaching.
Recourir au conseil revient à vous déclarer impuissant devant vos problèmes avec votre partenaire. Il s’ensuit que vous êtes entièrement preneur des recettes des autres pour faire face à votre situation. Vous devenez réceptifs à tout spécialiste qui vous dira : « Faites ceci ou ne faites pas cela ». vous renoncer à y mettre du vôtre, parce que vous pensez que vous ne pouvez plus rien apporter de bon à votre cas, et vous vous en remettez à un conseiller, que vous voyez comme un sauveur professionnel.
Faire appel au coaching est une toute autre chose. Vous sentez en vous toutes les ressources et l’énergie nécessaire pour faire face à votre cas, toutefois, vous n’y arrivez pas malgré tous vos efforts et votre bonne volonté. En pareil cas, vous n’avez pas besoin d’un conseiller pour vous convaincre de laisser tomber toutes les solutions que vous avez essayé jusque-là, et d’adopter ses propres remèdes. Ce qu’il vous faut, c’est un coach qui reconnaît et respecte votre aptitude à résoudre vous-même vos problèmes de couple, mais qui sait en même temps qu’il vous faut un coup de pouce pour vous mettre en possession de toutes vos capacités. Et après une sorte de déclic, vous êtes maître de la situation et vous trouvez en vous tous les moyens pour gérer au mieux votre situation.
Nul ne peut dire lequel du conseil ou du coaching est le plus efficace, car les deux le sont, chacun par ses méthodes.
La bonne question est de savoir lequel des deux est approprié à votre cas. Une fois que vous aurez trouvé la réponse, vous saurez demander au coach soit d’agir en tant que coach, soit en tant que conseiller, car il est outillé pour assumer les deux rôles, pourvu que la confiance s’installe entre vous et lui.
[otw_shortcode_button href= »https://psychologie-sante.tn/psychologues-en-tunisie/ » size= »large » icon_type= »general foundicon-phone » icon_position= »left » shape= »square » target= »_blank »]Consulter un psychologue[/otw_shortcode_button]