Psychologie

Mécanismes psychologiques d’auto motivation: éveil et pulsions

Mécanismes psychologiques d'auto motivation: éveil et pulsions
Il existe deux grandes approches au sujet de l’auto motivation : la théorie de l’éveil et celle des pulsions.

Nous allons examiner deux théories comportementales sur le thème de l’auto motivation selon la psychologie sociale. La première a été développée par Daniel Stern en 1974 (puis par les travaux de Capella et Greene en 1982) et la seconde par Clark Hull (1884-1952).

La théorie de l’éveil par l’écart entre attente et comportement (Discrepancy Arousal Theory – DAT)

Cette approche de la psychologie sociale suggère que nous essayons de maintenir un certain niveau de stimulation et d’activité qu’on augmente ou diminue en fonction de nos besoins. La théorie de l’éveil stipule que « lorsque les niveaux d’activité et d’excitation sont trop faibles, nous essayons de les augmenter en recherchant la stimulation. »

Mécanismes psychologiques d'auto motivation: éveil et pulsions
Mécanismes psychologiques d’auto motivation: éveil et pulsions

Selon cette théorie, il existe deux types de comportements : celui de l’approche et celui de l’évitement. Le premier se repère par des marques d’engagement qui favorisent la proximité physique et psychologique (attitude ouverte, expression chaleureuse, distance physique rapprochée). Le second comportement détruit toute proximité physique et psychologique (attitude fermée, froideur, distance…) La majorité de nos réponses cognitives et surtout affectives résulte de l’une ou l’autre stimulation psychologique. C’est l’écart entre le comportement attendu et celui réalisé qui déclenche une excitation déterminante pour le comportement à venir.

Le niveau optimal d’excitation que les gens recherchent varie d’un individu à l’autre. Ceux qui ont besoin de plus d’excitation que la moyenne, sont appelées « les demandeurs de sensations ». La stimulation agit efficacement sur leurs performances.

La théorie des pulsions : homéostasie et stimulations

Cette théorie est plus ancienne que la précédente. Elle explique la motivation notamment par la satisfaction des besoins biologiques et l’apprentissage. Cette approche est basée sur les concept de pulsion et d’homéostasie. C’est la nécessité de réduire une pulsion qui dynamise le comportement afin de répondre à un besoin.

Il existe deux types de pulsions :

  • Les pulsions primaires : elles sont d’origine biologique, tel que la faim, la soif, le sommeil, le sexe, etc. Nous répondons généralement aux pulsions primaires en assouvissant le besoin sous-jacent. Ainsi, nous mangeons si nous avons faim. Nous portons des vêtements plus chauds quand le froid est ressenti. Cette pulsion s’explique par le phénomène d’homéostasie. C’est la tendance de l’organisme à maintenir un état d’équilibre interne. Le fonctionnement de l’homéostasie est comparable à un thermostat. Les cellules de notre corps suivent, en permanence, des facteurs comme la température, la teneur en éléments nutritifs, etc. Lorsque des écarts se produisent, l’organisme tente de s’adapter pour revenir à l’état optimal. Beaucoup de besoins fondamentaux comme la faim, la soif, la température corporelle stable, etc. fonctionnent suivant le principe d’homéostasie.

 

  • Les pulsions secondaires : Les pulsions primaires et l’homéostasie n’expliquent pas tout. Qu’est-ce qui nous pousse, PAR exemple, à nous précipiter pour vérifier notre courrier ? c’est la curiosité. Qu’es-ce qui nous motive à pratiquer un sport extrême? La recherche de sensations fortes. Ce sont nos expériences antérieures et apprises, qui seraient à l’origine de ces pulsions secondaires qui augmentent notre stimulation. En effet, nombre de psychologues estiment que la curiosité, les émotions, etc. sont issus de l’apprentissage.

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