Après une séance de sport, un faux mouvement, en cas de maladie ou parfois même sans cause apparente, la douleur musculaire peut apparaître. Contracture, déchirure, claquage, courbature, nous connaissons tous un jour ou l’autre ce type de douleur, qui peut disparaître en un jour comme s’avérer handicapante au quotidien.
Le chaud et le froid
C’est une solution efficace pour le soulagement des douleurs musculaires, qui ne coûte presque rien et qui est à portée de tous. Le froid et la chaleur ont des bienfaits bien distincts. En cas d’hématomes, de bosses, de douleurs articulaires ou d’inflammations, c’est l’application du froid qu’il faudra privilégier. En effet, le froid est vasoconstricteur, et permet d’insensibiliser une zone douloureuse. En 20 minutes, le froid fait son effet et anesthésie le muscle endolori. Quelques glaçons ou un pain de glace dans une serviette suffisent à soulager la douleur.
La chaleur, quant à elle, est idéale pour les crampes, les courbatures et les contractions musculaires. A l’inverse, elle permet la dilatation des vaisseaux sanguins et aide les muscles à se décontracter. Pour quelques euros, il est possible d’acquérir des patchs chauffant ou une bouillotte, à garder précieusement chez soi.
Les remèdes naturels pour soulager les douleurs musculaires
Pour ceux qui ne jurent que par les remèdes naturels ou qui souhaitent tester une alternative aux médicaments, plusieurs options existent. En tête arrive le célèbre Baume du tigre, utilisé traditionnellement dans la médecine chinoise. Composé d’huiles essentielles d’eucalyptus, de clou de girofle, de menthe, de cajeput, ainsi que de camphre et de menthol, ce produit 100% naturel est un anti-douleur très efficace, mais aussi un antiseptique, un antimicrobien, un purifiant, un décongestionnant ou encore un anti-inflammatoire. En plus de soulager les douleurs, il est donc utile contre les Piqûres d’insectes, les maux de tête, les sinusites ou encore les rhumes. Il est également possible d’utiliser des huiles essentielles seules, comme celles présentes dans le baume du tigre évidemment, ou encore la lavande officinale ou l’ylang-ylang, adaptées aux contractures musculaires et aux courbatures. Attention toutefois : les huiles essentielles étant très puissantes, l’idéal est de demander conseil à son pharmacien avant toute utilisation, et de ne pas les appliquer sur les enfants en bas âge, les femmes enceintes et qui allaitent, et sans les diluer dans une huile végétale (type huile d’amande douce, ou même huile d’olive).
Le TENS : La neurostimulation transcutanée
Dans le cas de douleurs chroniques ou plus intenses, et si les remèdes naturels ne suffisent pas, il peut être utile d’avoir recours à la neurostimulation transcutanée, aussi appelée TENS. Cette méthode est basée sur l’utilisation d’un appareil muni d’électrodes qui envoient un courant électrique de faible intensité dans les muscles. La neurostimulation transcutanée est une méthode largement utilisée dans les centres anti-douleur et chez les kinésithérapeutes. Bien que non médicamenteuse et non effractive, elle reste un dispositif médical, nécessitant une consultation et un suivi médical. La TENS est toutefois bien supportée par l’ensemble des patients, et possède assez peu d’effets secondaires. Elle peut donc constituer une bonne alternative pour les personnes souhaitant réduire leur prise médicamenteuse, en accord avec le corps médical.
Les médicaments contre les douleurs musculaires
Les médicaments constituent donc une autre solution, plus accessible que la TENS qui doit être proposée dans un second temps à des patients qui n’arrivent pas à soulager leurs douleurs. Prendre des antalgiques est un réflexe courant pour bon nombre d’entre nous. Bien souvent, l’aspirine, l’ibuprofène ou le paracétamol suffisent à soulager une douleur ponctuelle, faible à modérée. En cas de douleur plus intense, il est conseillé d’aller consulter son généraliste qui peut prescrire des anti-inflammatoires et des anti-douleurs plus forts, comme la codéine. Enfin, sachez qu’il existe un 3ème palier d’anti-douleurs très puissants, comme la morphine ou le fentanyl, qui sont réservés à des douleurs sévères.
En cas d’automédication, il n’est pas toujours aisé de savoir quoi choisir entre le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène. Sachez que le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan) est particulièrement adapté pour les douleurs musculaires, et est donc à privilégier en cas de courbatures ou de contractures. L’aspirine et l’ibuprofène sont, quant à eux, des anti-inflammatoires, et soulagent donc l’arthrite ou les tendinites. Toutefois, l’ibuprofène peut être plus adapté que l’aspirine, car il présente moins de contrindications.
Quoiqu’il en soit, n’hésitez jamais à demander conseil auprès de votre pharmacien, même en cas de faible douleur, afin de savoir quel remède est le plus adapté parmi ceux-ci. Si la douleur dure plus de quelques jours, un rendez-vous chez le médecin est indispensable, afin qu’il puisse déterminer la cause de la douleur et proposer un traitement adapté et efficace.