La dépression est un fléau pour une personne et pour la société mais la psychologie a son mot à dire pour remédier à ce mal qui gâche la vie et le quotidien.
Qu’est que la dépression ?
Tout être humain a des hauts et des bas et c’est normal.
On ne peut pas en effet demander à une personne qui vient de perdre son travail ou qui est frappée par un deuil, d’être rayonnante de bonheur et d’optimisme.
Un état dépressif doit être différencié d’une période de peine ou de tristesse motivée par un évènement extérieur.
On parle de dépression lorsque :
-elle est intense
-« elle dure plus longtemps que ne le voudrait un chagrin »
Les symptômes d’une dépression
La dépression est constituée par un ensemble de symptômes :
Tristesse, sentiment d’inutilité, de non-sens, de vide, d’impasse, d’impuissance, difficulté dans les relations avec autrui, irritabilité, sentiment de culpabilité, d’indignité, sentiment de rejet, l’impression d’être mal aimé ou accablé, fatigue, perte d’appétit et de poids, de sommeil, …
C’est surtout l’altération de l’humeur qui marque un sujet dépressif (un état dysphorique) qui peut se manifester par des pleurs, des angoisses, des pertes de motivation, de tendances suicidaires….
La psychologie en action
Des traitements médicaux existent dont la plus classique est la chimiothérapie mais l’homéopathie, la phyto-aromathérapie ou l’oligothérapie offrent une alternative intéressante.
Les bases psychologiques d’une meilleure santé est d’abord l’alimentation et l’hygiène de vie.
Après, un exercice physique et une oxygénation sont indispensables. De plus, la relaxation est nécessaire puisqu’elle apprend ce qu’est le mieux-être.
L’homme ne se réduit pas à un corps, il est aussi un être intellectuel, mental, affectif et spirituel.
Bien que du domaine de la psychothérapie, qu’elle soit comportementale ou analytique, il est nécessaire de considérer quelques conseils, bons à savoir si l’on veut éviter ou vaincre la déprime.
La psychothérapie apprend à penser différemment et à se comporter différemment.
Conseil n° 1 : apprendre à ne pas se critiquer ou se blâmer
C’est inutile, puisque les autres s’en chargent déjà très bien et parce que cela ne permet pas de progresser
Conseil n°2 : apprendre à ne pas s’apitoyer sur soi
Les autres trouveront toujours à redire sur n’importe quel sujet ou à notre sujet : pitoyable et pathétique sont en effet les termes usuels de notre société, il ne faut pas s’en faire pour si peu
Conseil n°3 : apprendre à ne pas s’apitoyer exagérément sur les autres
Ressentir de la piété pour les malheureux et les infortunés est tout à fait naturel, en faire tout un plat juste pour pouvoir pleurer et crier au désespoir est inconsidéré : on n’est pas dans un film mélodramatique
Conseil n°4 : ramener les évènements à leurs justes proportions
Les tragédies existent toujours (des enfants qui meurent de faim, des personnes assassinées ou mourantes) et en les considérant de près, nos ennuis comparé à cela font piètre figure
Conseil n°5 : ne pas se culpabiliser
Ne pas se complaire en ruminant indéfiniment une erreur : il faut distinguer le sens de la faute et la responsabilité pour progresser et ne plus commettre les mêmes erreurs
Cf. conseil n°1 : dramatisation, culpabilisation ou critique, les autres s’en chargent déjà très bien alors le mieux est de lâcher prise une bonne fois pour toutes
Conseil n°6 : faire le deuil
Lorsqu’un drame frappe notre vie, il est tout à fait normal et légitime de porter le deuil mais c’est lorsqu’on n’arrive pas à faire le deuil que cela se complique
Le travail de deuil consiste à accepter et à rompre le lien avec la personne ou l’objet (idée, projet…) perdu
La suggestion du psychothérapeute est de survivre dans un premier temps et de vivre tout court ensuite
Conseil n°7 : apprendre à vivre sur une nouvelle base
Il faut apprendre à penser et à se comporter différemment : être d’une certaine manière le maître des évènements et non le jouet
Conseil n°8 : appendre à changer
Penser positivement et se complimenter en font partie, s’accorder et s’offrir des petits plaisirs de temps en temps pour jouir de la vie
Conseil n°9 : définir un autre plan ou un autre style de vie
Changer la manière de vivre et modifier en partie le style de vie constitue une idée intéressante et séduisante : aller au théâtre ou voir un concert si on ne l’a jamais fait, dîner au restaurant une fois par mois même si l’on est un cordon bleu…
Il faut donner au côté ludique sa place dans la vie puisque tout n’est pas que travail
Conseil n°10 : « se recentrer » objectivement
Il est normal de se remettre en question mais si c’est pour se dévaloriser, cela ne mène à rien et détruit le peu d’estime qui reste
Il suffit de s’accepter tel que l’on est, confiant en ses capacités et ses possibilités et éviter de se comparer aux autres : chacun est en effet unique
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