Sexualité

Comment traiter les problèmes de dysfonction érectile ?

Comment traiter les problèmes de dysfonction érectile ?

Plus de 30 % des hommes de plus de 40 ans présenteraient un trouble de l’érection. Malgré le tabou et la difficulté de certains hommes à en parler, il s’agit d’un problème de santé relativement courant, pour lequel divers traitements existent.

Comment traiter les problèmes de dysfonction érectile ?
Comment traiter les problèmes de dysfonction érectile ?

Qu’est-ce que le trouble de l’érection ?

 

C’est ce qu’on appelle en terme médical la dysfonction érectile. Elle est caractérisée par une difficulté régulière à obtenir ou à maintenir une érection suffisante pour parvenir à un rapport sexuel avec pénétration. Cependant, elle reste à l’appréciation de chacun. On peut donc considérer qu’il y a dysfonction érectile lorsque cela gêne ou pose un problème au patient. En effet, un homme qui n’est pas dérangé par ses difficultés pour avoir une érection n’est pas obligé d’entamer un traitement, une vie sexuelle pouvant évidemment être satisfaisante sans qu’il n’y ait pénétration.

 

La dysfonction érectile peut être primaire, lorsqu’elle existe depuis toujours, ou bien secondaire, lorsqu’elle survient à un moment donné. De la même manière, elle peut être permanente ou bien dépendre de la situation. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle est plus souvent due à un problème de santé qu’à un problème psychologique. Dans certains cas, la dysfonction érectile peut être un signe d’autres troubles, notamment cardiovasculaires. C’est la raison pour laquelle il peut être important de parler de ses troubles de l’érection à un médecin, afin de s’assurer qu’aucun autre soucis ne se cache derrière d’une part, et d’envisager un traitement si le patient en souffre d’autre part.

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Causes de la dysfonction érectile

 

Les causes de la dysfonction érectile sont multiples. Elle peut être liée, on l’a dit, à un facteur psychologique. En effet, un changement de situation (stress, conflit amoureux, difficulté professionnelle, dépression) peut avoir un impact sur la vie sexuelle d’une personne. De la même manière, une peur de l’échec, une course à la performance, une baisse de la libido ou une réaction peu adaptée du ou de la partenaire peuvent être la cause d’un trouble érectile. Bien souvent, les hommes sont très durs envers eux-mêmes, alors même qu’il suffit parfois d’un peu de temps et de compréhension pour résoudre le problème. Les femmes sont d’ailleurs nombreuses à ne pas se soucier d’une « panne sexuelle » occasionnelle, ou à considérer qu’un rapport avec pénétration n’est pas indispensable. En cas de difficulté à passer outre ce trouble, il ne faut pas hésiter à consulter un sexologue ou à entamer une thérapie comportementale.

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Les autres facteurs sont d’ordre organique. Bien souvent, ce sont les vaisseaux et les nerfs du pénis qui sont en cause. Ainsi, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle peuvent déclencher des troubles érectiles. Les maladies neurologiques et les opérations et accidents au niveau de la zone du petit bassin font également partie des facteurs de risque, notamment les opérations de la prostate. Enfin, l’hygiène de vie joue un rôle certain dans le fonctionnement de l’organe masculin, les personnes qui fument, consomment de l’alcool, dorment peu ou ne pratiquent aucune activité physique augmentant leur risque d’avoir une dysfonction érectile.

 

Traitements possibles

 

Un médecin peut pratiquer divers examens pour identifier la cause du problème, en fonction du contexte et de l’âge du patient. Généralement, un bilan biologique de base est réalisé, ainsi qu’un examen physique. Si le médecin penche pour un problème vasculaire, il peut prescrire des examens supplémentaires. Il existe également un questionnaire appelé IIEF (pour International Index of Erectile Dysfonction), composé de cinq questions permettant au patient d’évaluer la fréquence et la qualité de ses érections. Une discussion approfondie peut aussi permettre de comprendre la dysfonction érectile et de savoir si elle est plutôt d’ordre psychologique ou organique, en identifiant par exemple son apparition (brutale ou progressive), si les érections nocturnes sont toujours présentes ou non, ou encore si la libido a diminué ou non.

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Les traitements sont eux-aussi divers, et commencent avant tout par une bonne hygiène de vie et l’arrêt potentiel (sur avis médical) d’un médicament pouvant être responsable de la dysfonction. Puis vient ensuite le traitement le plus connu, la prise d’un médicament oral comme le Viagra ou d’autres médicaments de la même famille. Efficaces, ils permettent d’accroître l’afflux sanguin sans pour autant être considérés comme des aphrodisiaques. Ainsi, ils ne dispensent pas d’une stimulation sexuelle. En cas de contre-indication ou d’inefficacité des comprimés, il est possible de se tourner vers les injections intra-caverneuses ou le vacuum, cette pompe mécanique reposant sur le principe du garrot. Enfin, il reste une solution plus lourde, conseillée en cas d’échecs de toutes les autres méthodes. Il s’agit de l’implant pénien, opération irréversible qui consiste à remplacer les corps caverneux par des implants.