ActualitéNéphrologie

Première implantation d’un rein artificiel : essais en 2017

L’équipe de recherche nationale du projet du rein est dirigée par Shuvo Roy, PhD, un  bioingénieur et professeur au Département de bio-ingénierie et des sciences thérapeutiques, les écoles de pharmacie et de médecine de l’Université de Californie à San Francisco (UCSF) a développé un implant chirurgical, bioartificiel rénal autonome pour effectuer la grande majorité de la filtration, l’équilibre, et d’autres fonctions biologiques du rein naturel, un nouvel espoir pourrait révolutionner la vie des personnes qui souffrent d’insuffisance rénale chronique !

Le dispositif en deux parties met à profit les récents développements en nanotechnologie de silicium. Il est alimenté par sa propre pression artérielle du corps sans avoir besoin de tubes et d’attaches externes ou des médicaments immunosuppresseurs.

Le composant du filtre présente des pores minuscules qui peuvent être façonnés individuellement pour effectuer une tâche spécifique, chacun effectuant une étape de filtration différente. Entre les tranches de filtres il y aurait des cellules du rein qui effectuent des tâches telles que la réabsorption des nutriments et l’évacuation des déchets accumulés.

Insuffisance rénale chronique : Essai clinique du rein artificiel

En Novembre 2015, ce projet a reçu une subvention de 6 millions $ de l’Institut national d’imagerie biomédicale et de la bio-ingénierie (NIBIB). Selon Fissell, il y a eu également un effort plus concerté pour amener le rein artificiel à l’essai clinique par l’Institut national de la santé (NIH) et de la FDA.  En vertu d’un accord de coopération avec le programme Quantum du NIBIB, ce dernier supervisera le financement de la recherche du projet du rein pendant encore quatre ans.

La nécessité d’une nouvelle option thérapeutique pour l’insuffisance rénale chronique est de plus en plus pressante, et le calendrier est donc ambitieux. L’équipe du projet du rein prévoit des essais cliniques sur l’homme en 2017.

Crédit image et vidéo : Vanderbilt University
Sources : dans le corps de l’article