Dermatologie

Perdre ses cheveux, est-ce normal ?

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Plus de 11 millions de personnes sont touchées par la chute des cheveux. Celle-ci peut se manifester de différentes manières, et aller jusqu’à entraîner des réactions psychologiques plus ou moins graves (angoisse, déprime, etc.).

Cette question intéresse de plus en plus les médecins qui en ont fait une spécialité à part entière en créant un Diplôme Universitaire de Pathologie et Chirurgie du Cuir Chevelu. Des solutions existent, de plus en plus satisfaisantes, pour ce problème qui ne doit pas être pris à la légère.

Perdre ses cheveux, est-ce normal ?

Le cheveu et son évolution

Regardons de plus près le cheveu : il se compose d’une partie extérieure visible appelée tige capillaire, et d’une partie interne invisible, la racine (appelée aussi follicule pileux), qui se trouve à 4 mm sous le cuir chevelu. A la base du follicule pileux se trouve la papille dermique, qui est la zone matricielle par laquelle s’effectuent tous les échanges sanguins et nerveux, essentiels à la formation et à la croissance du cheveu (voir schéma).

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Le cheveu évolue selon un cycle qui se divise en trois phases : la phase de croissance (phase anagène), la plus longue, voit le cheveu pousser d’environ 1 cm par mois pendant trois à cinq ans chez un homme, cinq à huit ans chez une femme. Vient ensuite la phase de repos (phase catagène), la plus courte (trois semaines), pendant laquelle le follicule pileux est inactif. Enfin, la phase de chute (phase telogène) dure environ trois mois : le cheveu mort est peu à peu expulsé par un nouveau cheveu en phase de croissance. C’est ainsi que le cheveu se renouvelle, il est donc normal de perdre 50 à 100 cheveux par jour.

La chute saisonnière

Avez-vous remarqué que pendant la période d’automne, vous perdez plus de cheveux que d’habitude (plus de 100 cheveux par jour, pendant une période d’un mois ou deux) ? Pas de panique, il s’agit là d’une perte de cheveux banale, qu’on appelle chute saisonnière. On peut préconiser des compléments alimentaires comme Forcapil, Totéphan, Gel-Phan… en cures de deux à trois mois, qui apportent vitamines et acides aminés pendant cette période de chute saisonnière. Ils viennent compléter ponctuellement (en cures) une alimentation déjà équilibrée, mais ne peuvent pas s’y substituer (demandez conseil à votre pharmacien).

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Les chutes réactionnelles

Elles sont dues à différents facteurs externes, et ne sont pas définitives.

  • – les chutes dues à un abus de soins capillaires agressifs (colorations, défrisages, permanentes, extensions, brushings, etc.) se traitent tout simplement en cessant les soins agressifs.
  • – les chutes dues à un ou des régimes amaigrissants stricts entraînant de fortes carences nutritionnelles se traitent par un retour à une alimentation équilibrée, éventuellement aidée au début par une cure de compléments nutritionnels.
  • – les chutes qui suivent un accouchement se rééquilibrent naturellement. Dans certains cas, le médecin (gynécologue ou dermatologue) peut prescrire une supplémentation en vitamines, ou la prise d’une pilule hormonale pour favoriser la repousse. Les lotions antichute peuvent également aider à retrouver un cheveu plus vigoureux.
  • – les chutes dues au stress et/ou à la fatigue, peuvent se traiter par l’homéopathie, par une activité sportive plus régulière, par une limitation de la consommation d’alcool et un arrêt du tabac… toujours associé à une alimentation équilibrée.
  • – les chutes dues à un choc émotionnel se soignent chez le psychologue ou le psychiatre, ainsi qu’avec des lotions antichute. Quant aux chutes liées à la dépression, elles se résoudront en soignant la dépression elle-même chez le psychologue ou le psychiatre.
  • – les chutes dues à une grave maladie infectieuse ou à la prise de certains médicaments se traitent d’elles-mêmes à la fin de la maladie ou par l’arrêt de la prise des médicaments, si cela est possible.
  • – La trichotillomanie (chute de cheveux résultant d’un tic observée chez certaines personnes, notamment les enfants, qui s’arrachent eux-mêmes les cheveux) se soigne chez un psychiatre ou un psychologue
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