Oncologie

Nouveau traitement efficace contre le cancer de la prostate avancé

Une nouvelle recherche  vient de  montrer  qu’une nouvelle thérapie qui consiste à libérer et stimuler le système immunitaire peut éliminer le cancer avancé de la prostate.

Chez la souris, les tumeurs de maladies humaines ont été «presque complètement détruites » par leurs propres systèmes immunitaires des animaux.

Il s’agit d’un traitement, baptisé « chimio-immunothérapie » avec de faibles doses d’oxaliplatine, un médicament qui a une capacité unique à activer les cellules immunitaires tueuses des cellules cancer cancéreuses.

Mais ce qui est très important pour le traitement c’est le fait de supprimer ou bloquer les cellules du système immunitaire qui sont un frein pour les défenses de l’organisme.

Les immunosuppresseurs « cellules B » sont particulièrement abondantes dans les tumeurs des hommes atteints du cancer de la prostate avancé.

Dans des circonstances normales, les cellules bloquent le système immunitaire, ce qui rend les thérapies conventionnelles inefficaces et qui permettent aux tumeurs de croître sans contrôle.

En raison de l’immunosuppression, le cancer avancé de la prostate et agressif ne répond généralement pas à la chimiothérapie.

Ces cellules B minent également l’efficacité de nouveaux médicaments prometteurs appelés inhibiteurs de point de contrôle  qui désactivent le mécanisme de dissimulation des cellules cancéreuses de sorte que le système immunitaire d’une personne peut mieux lutter contre la tumeur.

Dans cette étude, les chercheurs ont travaillé avec trois modèles différents de cancer avancé de la prostate chez la souris. Les trois modèles sont résistants à de faibles doses du médicament oxaliplatine. Mais quand les chercheurs ont bloqué le développement ou la fonction des cellules B immunosuppresseur ou les enlever entièrement avant de traiter les souris avec l’oxaliplatine à faible dose, les tumeurs de la prostate ont été presque entièrement détruites par les cellules immunitaires propres des souris. L’équipe a obtenu des résultats similaires lorsque l’oxaliplatine à faible dose a été associée à un inhibiteur de point de contrôle.

Cette recherche a été financée en partie par les Instituts nationaux de la santé (subventions CA127923 et AI043477), California Institute for Regenerative Medicine, Fondation allemande de recherche, Genome Research-Autriche et Cancer Research Institute.

Source :
http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature14395.html