“Mincir n’est pas une mince affaire ! Qui n’a pas quelques kilos à perdre avant l’été ou à l’occasion d’une rencontre ? Et pourtant, la plupart des régimes ne mènent nulle part. Pourquoi ? Et surtout, comment faire ? ”
Deux secteurs font leurs choux gras de la crédulité des gens : les cosmétiques et les cures minceur. Et pour cause : la beauté et la perte de poids sont deux secteurs qui rapportent beaucoup d’argent.
Mais mincir est difficile, prend du temps, et n’est pas aussi agréable que de manger !
Mincir est désagréable
Mincir est difficile, car il existe une particularité somatique : nos organismes subissent depuis deux cent mille ans des disettes régulières. Et depuis 40 ans, une orgie alimentaire ! Ce changement de régime alimentaire, conjugué au passage d’une hyperactivité physique à celui de téléspectateur, a eu des effets dévastateurs, d’abord sur les pays dits développés, et désormais sur les populations des pays émergents. La perte de poids est devenu un enjeu de santé publique.
Or quand on tente de mincir en affamant son corps, il réagit avec virulence, en stockant davantage encore, car il anticipe une pénurie alimentaire. C’est un cercle vicieux : plus on tente de mincir, plus on reprends du poids après une courte période de perte. C’est « l’effet yoyo » connu de tous les adaptes des régimes.
Mincir prend du temps, car on ne perd pas en quelques semaines tout ce qu’on a gagné en 10 ans. Ceux qui vous le promettent vous mentent. Les cellules graisseuses une fois constituées, il est très difficile de s’en débarrasser. La perte doit être très progressive et ne pas envoyer de message de pénurie à l’organisme, d’où l’emploi de régimes spécifiques comme la cure Dukan, basés sur une alimentation ou les protéines, plus difficiles à stocker, prennent le pas sur les glucides et les lipides.
Comment a-t-on pris du poids ?
Avant de se demander comment perdre du poids, il faut se demander comment on l’a pris. Les causes sont assez similaires chez la plupart des gens : repas déséquilibrés (restaurant le midi), quantités trop importantes, trop riches en graisses et en sucres, et peu ou pas de sport, bien que ce dernier soit beaucoup moins décisif que ce qu’en pensent la plupart des gens. Prenez l’inverse, c’est le secret de la minceur !
Il faut d’abord se renseigner sur les types d’aliments, leur comportement énergétique (par exemple l’index glycémique, dénommé autrefois appelé sucres lents et sucres rapides). Il ne faut pas se nourrir automatiquement comme le font la plupart des gens qui terminent systématiquement tout ce qu’il y a dans leur assiette. Enfin, si vous voulez faire du sport, n’achetez pas un vélo d’appartement qui terminera dans un placard, mais choisissez une activité qui vous plaira dans le temps.
Cure minceur en thalasso
En quoi un séjour thalasso peut-il faciliter la réussite d’une cure minceur ? Un régime alimentaire, quel qu’il soit, a des effets négatifs sur le moral et la volonté. Changer d’alimentation n’est pas si simple qu’il y paraît ! Qui n’a pas rêvé de frites, de glace ou d’un fondant au chocolat pendant qu’il entreprenait un régime ? Qui n’a pas été irritable face à une frustration ? La fonction d’un séjour thalasso est simplement de faciliter les premiers jours d’un régime par des massages, des douches à jets, des bains d’eau de mer et diverses activités qui détendent et vident l’esprit.
A quoi pensent les curistes quand on les masse ? En tout cas, rarement à manger un gâteau ! La thalasso joue un rôle de diversion dans la cure minceur, mais c’est le régime, et lui seul, qui fait mincir. Plusieurs régimes sont en vogue, comme la cure Blanche maison ou la cure Dukan. Il faut choisir le régime qui inspire le plus, sachant qu’il y a toujours une dimension affective dans le choix d’un régime. Il faut s’en servir pour se fixer un objectif, et le diviser par deux pour ne pas brusquer son corps, et les efforts seront récompensés dans le temps.
La thalasso n’est pas une méthode miracle. Dans la cure minceur, ce qui compte, c’est le régime, et donc l’effort. La fonction du séjour thalasso se limite à une aide qui est forcément la bienvenue vu la difficulté de la tâche, mais ne faisons pas de l’outil la solution.