Déséquilibre alimentaireNutrition

Inactivité et obésité entrainent des problèmes de côlon

Les femmes qui ne pratiquent pas d’activité physique ou qui sont en situation de surpoids ont légèrement plus de chance d’être hospitalisées pour des troubles du gros intestin appelés maladies diverticulaires.

Relation entre rythme de vie, poids et maladies intestinales

 

La découverte faite par un groupe de chercheurs suédois, provient de la plus grande étude jamais réalisée sur la relation entre rythme de vie, poids et maladies intestinales.
Le Dr Fredrik Hjern principal auteur de cette étude a écrit « depuis les années soixante-dix, le seul facteur risque pour les maladies diverticulaires était le manque de fibres dans l’alimentation, mais nous avons à présent compris qu’il existait de nombreux autres facteurs responsables du développement de ce type de maladies ». 
Le Dr Hjern et ses collègues de l’Institut Karolinska de Stockholm ont récolté des données auprès de 40.000 femmes durant une étude sanitaire réalisée en 1997.
Les questions posées concernaient la pratique d’exercices physiques, le régime alimentaire, le tabagisme et le temps passé à regarder la télévision, à lire ainsi que des questions relatives au rythme de vie et à l’état de santé des femmes.
Les chercheurs ont également mesuré l’Indice de Masse Corporelle (IMC) de chaque femme, la mesure du poids relatif à la taille.

Sur 40.000 femmes, 628 admises à l’hôpital pour une maladie diverticulaire

 

En 2009, les chercheurs ont traqué les femmes hospitalisées pour le traitement d ‘une maladie diverticulaire. Même si la majorité des personnes âgées de plus de 60 ans sont touchées par les troubles du côlon, tous n’en ressentent pas les symptômes. Des symptômes qui peuvent aller d’une légère incommodité à des saignements, des larmes et une douleur extrême.
Parmi les 40.000 participantes, 628 ont été admises à l’hôpital à cause de maladies diverticulaires et 98 d’entre elles ont souffert d’une perforation ou d’une suppuration du côlon.
En comparaison avec les femmes dont l’IMC était normal, c’est-à-dire compris entre 20 et 25 points, les femmes en surpoids dont l’IMS était compris entre 25 et 30 avaient 29% de chance en plus d’être hospitalisées pour des maladies diverticulaires.
Les femmes obèses, dont l’IMC superait les 30 points, avaient quant à elles 33% de chance de se faire hospitaliser. Le risque de développer des maladies du côlon est aussi particulièrement élevé chez les personnes qui pratiquent moins de 30 minutes d’exercice par jour.
Afin de limiter les risques de troubles du côlon, le Dr. Hjern recommande une alimentation riche en fibres, la pratique d’un exercice physique régulier et de perdre du poids.