Nutrition

Cholestérol : Comment prévenir et traiter l’hypercholestérolémie

 

Qu’est ce que l’hypercholestérolémie ? C’est une augmentation importante du taux de cholestérol dans le sang.

Depuis plusieurs décennies, l’augmentation massive des maladies cardio-vasculaires – liée dans la majorité des cas à une alimentation déséquilibrée et un rythme de vie trépidant – a fait du cholestérol une vedette de la pathologie contemporaine. Un taux sanguin trop élevé de celui-ci est en effet responsable en grande partie de l’artériosclérose (voir cette fiche) qui est à l’origine de la plupart des accidents cardiaques et cérébraux qui touchent aujourd’hui dans nos sociétés occidentales une population de plus en plus nombreuse et de plus en plus jeune.

Depuis les années 60, l’industrie pharmaceutique a synthétisé de nombreuses molécules pour lutter contre l’hypercholestérolémie. Malheureusement aucune ne s’est vraiment montrée pleinement efficace, avec – pour toutes malheureusement – de nombreux effets secondaires indésirables non négligeables, des contre-indications et des incompatibilités médicamenteuses. C’est ainsi que plusieurs spécialités ont été purement et simplement retirées du marché au fil des années (dont la dernière – pourtant minutieusement mise au point, expérimentée et commercialisée par l’un des plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux – à fait la « Une » de l’actualité en 2001 du fait des accidents mortels qu’elle provoquait !…) et que celles qui restent prescrites aujourd’hui présentent encore de nombreux effets latéraux.

Or, il s’avère que, dans ce domaine, nous disposons de produits naturels parfaitement efficaces et sans aucun inconvénient. Votre choix est donc facile à faire !

Voici donc les mesures que nous vous conseillons de prendre si votre taux de cholestérol dépasse les limites physiologiques qui, nous vous le rappelons, oscillent entre 1,50 et 2,60 g par litre, en sachant que ce taux est légèrement plus élevé chez l’homme que chez la femme et qu’il augmente légèrement de façon physiologique en prenant de l’âge, ce qui implique – en règle générale – de ne pas vouloir systématiquement abaisser un taux de cholestérol un tout petit peu trop élevé chez une personne âgée car il vaut mieux un vieillard modérément hypercholestérolémique et légèrement hypertendu qui va bien qu’un vieillard malheureux du fait des changements d’habitudes alimentaires frustrants susceptibles de lui être imposés.

 

Prévenir l’hypercholestérolémie : Hygiène de vie

L’hygiène de vie n’est pas négligeable et elle est des plus utile :

• d’avoir une activité physique quotidienne régulière : marche à pied, gymnastique douce, natation, etc.

• de ne plus boire d’alcool (apéritifs, digestifs, pousse-café et autres « trous normands »), en sachant toutefois qu’un petit verre de bon vin à chaque repas est non seulement autorisé mais presque recommandable !  C’est en effet ce que démontrent de récentes recherches sur le métabolisme du cholestérol qui viennent confirmer une fois de plus la tradition populaire qui conseillait certains vins de plantes pour combattre l’excès de cholestérol.

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• de cesser de fumer.

Il y a lieu de toujours commencer le traitement par ces simples mesures hygiéno-diététiques et de constater les résultats obtenus après environ deux mois. Si elles sont bien suivies, le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) diminue déjà notablement (de 5 à 30%) dans la plupart des cas. Si ce nouveau taux est proche de la normale, il suffira de poursuivre ces mesures, s’il est encore loin du résultat escompté, on introduira alors les thérapeutiques naturelles que nous recommandons ci-après.

Prévenir l’hypercholestérolémie : Hygiène alimentaire

L’alimentation a en effet ici une très grande importance et doit répondre aux grandes orientations suivantes :

• Limitez autant que possible les apports en acides gras saturés, tout particulièrement tous les aliments d’origine animale, les plats cuisinés, les pâtisseries en général et industrielles en particulier (biscuits, viennoiseries, etc.), les sucreries sous toutes leurs formes (bonbons, confitures, glaces, etc.).

• Diminuez au maximum la consommation des aliments riches en cholestérol : œufs, abats, etc.

• Utilisez systématiquement des graisses riches en acides gras mono-insaturés et poly-insaturés existant notamment dans l’huile d’olive, de colza, de tournesol, de maïs, de noix, de soja ou de germe de blé pour assaisonner vos salades, et mangez le plus souvent possible des poissons (y compris ceux qui sont réputés être gras) qui en sont particulièrement riches.

• Augmentez la consommation de fibres en mangeant davantage de légumes, de fruits, de céréales complètes et mettez en vedette dans vos menus journaliers les six légumes et fruits frais crus suivants : l’ail, l’oignon, le persil, le soja, le citron et la pomme. Prenez-en le plus souvent possible, en accompagnant journellement le maximum de plats avec les trois premiers (les crudités et les salades s’y prêtent fort bien), en mangeant le plus souvent possible des plats à base de soja et en buvant régulièrement du « lait de soja » nature ou aromatisé au goût très agréable, en prenant de nombreux jus de citron, et en croquant une pomme par jour (rappelez-vous le bon vieux dicton : « Pomme du matin éloigne le médecin »).

• Augmentez la consommation de fibres en mangeant davantage de légumes, de fruits, de céréales complètes et mettez en vedette dans vos menus journaliers les six légumes et fruits frais crus suivants : l’ail, l’oignon, le persil, le soja, le citron et la pomme. Prenez-en le plus souvent possible, en accompagnant journellement le maximum de plats avec les trois premiers (les crudités et les salades s’y prêtent fort bien), en mangeant le plus souvent possible des plats à base de soja et en buvant régulièrement du « lait de soja » nature ou aromatisé au goût très agréable, en prenant de nombreux jus de citron, et en croquant une pomme par jour (rappelez-vous le bon vieux dicton : « Pomme du matin éloigne le médecin »).

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• Buvez régulièrement du thé – plus particulièrement un thé fermenté appelé « thé rouge » en Chine, dont des études cliniques ont montré son excellente efficacité hypocholestérolémiante – sans lait ni sucre, à raison de 3 à 4 tasses par jour.
Prenez enfin des compléments alimentaires : algues marines et pollen pour équilibrer parfaitement votre nourriture, que vous pourrez prendre en cures alternées de trois mois chacune : 3 g de poudre d’algues Laminaria digitata ou Chondrus crispus, midi et soir au cours des repas pendant un trimestre, puis une cuillerée à soupe bien bombée de pelotes naturelles de pollen délayées dans un grand verre de jus de pommes en commençant le petit déjeuner le trimestre suivant.

Ces cures à longueur d’année, de trois mois l’une, trois mois l’autre, vous apporteront – entre autres – un supplément de magnésium, ainsi que de nombreux oligo-éléments nécessaires au bon fonctionnement de votre métabolisme général.

Ces mesures alimentaires doivent d’ailleurs toujours aller de pair avec des mesures nutritionnelles plus générales adaptées à toute pathologie susceptible d’aggraver l’hypercholestérolémie ; c’est ainsi, par exemple, qu’un régime alimentaire restrictif sera nécessaire s’il existe notamment une surcharge pondérale et a fortiori une obésité.

Ces mesures alimentaires doivent d’ailleurs toujours aller de pair avec des mesures nutritionnelles plus générales adaptées à toute pathologie susceptible d’aggraver l’hypercholestérolémie ; c’est ainsi, par exemple, qu’un régime alimentaire restrictif sera nécessaire s’il existe notamment une surcharge pondérale et a fortiori une obésité.

Remèdes naturels contre l’hypercholestérolémie

Traitements par voie interne

• La lécithine de soja tient la première place dans ce domaine. Présentée en gélules ou en granulés, elle améliore nettement et rééquilibre parfaitement le métabolisme lipidique de l’organisme en régularisant plus spécialement les taux de cholestérol sanguin trop élevés. La dose est variable selon l’importance de l’hypercholestérolémie : en moyenne 4 gélules de 500 mg, ou 2 à 3 cuillerées à café de granulés par jour, à prendre avant ou au cours des principaux repas jusqu’au retour du taux de cholestérol à la normale. Cure qui peut être renouvelée ensuite de façon régulière à titre préventif.

• L’ail, sous forme de gélules, capsules, ou comprimés enrobés gastrorésistants de poudre d’ail séchée qui ne libèrent la poudre qu’une fois passé le cap de l’estomac (ce qui supprime toute odeur gênante de l’haleine), et qui sont parfaitement digestes (ce qui évite tout renvoi), peut être associé à la lécithine de soja en début de traitement à raison de 1 g en deux prises midi et soir au moment des repas, un mois sur deux (Artérase* – Thirial* – etc.).

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• Enfin, vous pouvez éventuellement, si vous êtes d’un tempérament nerveux et anxieux, faire des cures mensuelles alternées de jus d’aubépine et de poudre totale micronisée de ginseng :
– une cuillerée à soupe ou une ampoule (selon la présentation) de jus d’aubépine avant chaque repas matin, midi et soir (celle du matin pouvant être ajoutée à votre pollen quand vous faites la cure mentionnée plus haut) pendant un mois ;
–  1 g de poudre de ginseng (soit 2 à 4 gélules selon le dosage de la spécialité choisie) à avaler le matin à jeun en s’aidant d’un peu d’eau, pendant le mois suivant. Puis à nouveau un mois d’aubépine suivi d’un mois de ginseng, et ainsi de suite pendant plusieurs mois.

Au bout de 3 à 4 mois d’un tel traitement, qui ne présente aucun effet secondaire – comme il se doit avec notre Pharmacie naturelle – contrairement aux médications hypocholestérolémiantes chimiothérapiques utilisées actuellement – vous constaterez à l’occasion d’un examen biologique de contrôle que le taux de votre cholestérol est revenu à la normale ou a nettement diminué suivant l’importance de l’augmentation de départ. Dans le premier cas, un simple traitement d’entretien préventif sera suffisant pour éviter toute nouvelle hypercholestérolémie : cures alternées d’un mois de lécithine de soja et d’un mois de poudre d’ail. Dans le second cas, poursuivez le même traitement pendant trois mois supplémentaires avant de faire pratiquer un nouvel examen sanguin de contrôle.

Enfin, si – exceptionnellement – ce traitement ne vous apportait aucune amélioration notable, vous pouvez prendre une cure de policosanol pendant 3 mois à raison 5 à 10 mg deux fois par jour (matin et soir au cours des repas). Il s’agit d’une substance d’origine naturelle (extrait de la matière cireuse de la canne à sucre) dont le mécanisme d’action est encore assez mal connu, mais qui semble donner des résultats intéressants. A notre connaissance, il n’est toujours pas commercialisé comme spécialité pharmaceutique médicale, mais on le trouve sous diverses présentations dans le cadre des compléments alimentaires à action hypocholestérolémiante dont nous vous recommandons de vous assurer de la qualité et des bons dosages des substances actives qu’ils contiennent