Nutrition

Mauvaises graisses et sucres cachés : Comment les débusquer ?

 

Plats préparés, desserts, sauces autant de produits qui se posent en solution à notre mode de vie actuel. Le choix est innombrable, et à l’ère des repas-minute, la malbouffe à bon dos. Aujourd’hui, 80% des aliments se trouvant à nos tables sont transformés et il importe plus que jamais de discerner la teneur de leurs ingrédients. Découvrez comment faire le bon choix.

Bonnes ou mauvaises graisses ?

Tout d’abord, il faut savoir qu’il serait erroné de vouloir supprimer les gras de l’alimentation. Notre organisme a besoin d’acide gras pour fonctionner correctement. En revanche, si certaines graisses sont essentielles au bon fonctionnement du corps, d’autres lui seront nocives. L’idéal serait donc de faire la part belle aux bonnes graisses.

1. Les bonnes graisses comprennent tous les gras polyinsaturés et monoinsaturés, reconnus pour leurs actions préventives sur les risques de maladies cardiaques liés à la formation du mauvais cholestérol. Parmi ceux-ci, on trouve les Oméga 3 et 6 qui jouent un rôle important aussi bien dans la structure des membranes cellulaires que dans la constitution des cellules nerveuses. Les produits à privilégier sont principalement les huiles végétales extra-vierges, de préférence bio (huiles d’olives, noix, colza, chanvre, canola) et les poissons gras.

2. A l’inverse des bons gras, les mauvaises graisses augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang, et donc les risques de troubles cardiaques. L’on distingue toutefois 2 types de mauvais gras : les gras saturés et les gras trans. Ces derniers se différencient des gras saturés en étant doublement nocifs puisqu’ils diminuent également le taux de bon cholestérol. Même à très faible dose, le gras trans accroît significativement les risques cardiovasculaires.

Les graisses saturées se trouvent dans les viandes grasses, les fromages et le beurre mais aussi dans les huiles de palme ou de coco.

Les gras trans se retrouvent essentiellement dans l’huile végétale hydrogénée (shortening, margarines, pâtes à tartiner) mais aussi dans les aliments préparés (aliments panés ou frits, viennoiseries, biscuits, gâteaux, pâtes feuilletés).

Notre conseil : Soyez attentif aux étiquetages, notamment sur l’apport calorique et la teneur en nutriments des produits. Autrement, les composants étant usuellement classés par ordre décroissant, les aliments qui citent en premier du beurre, du shortening sont forcément gras.

Bons ou mauvais sucres ?

Les mauvais sucres ne se cachent pas que dans les sucreries.
Au même titre que les graisses, les sucres sont indispensables à l’organisme puisqu’elles constituent sa principale source d’énergie. L’on sait tous que les sucres à assimilation lente sont à privilégier si l’on veut prévenir le diabète, l’hypertension ou le syndrome métabolique. Au premier rang se trouvent les produits céréaliers à grains complets (riz, avoine, blé, etc.).

Par contre, éviter les produits raffinés comme le pain ou le riz blancs qui à l’inverse, prédisposent à des troubles métaboliques et sont considérés comme des sucres rapides. Les sucres rapides, dont on sait qu’ils se transforment rapidement en glucose dans le sang, sont partout (pâtisseries, tartinades, confiseries, desserts). Au top du classement, on trouve les boissons gazeuses : en moyenne 100 g de sucre (soit 20 morceaux de sucre) par litre.

Et les allégés ?

Que dire des allégés si ce n’est qu’il faut être tout aussi vigilant concernant leurs étiquetages. En effet, ces produits ne doivent pas être interprétés uniquement à la base de leurs appellations mais dans leur totalité. Pour exemple, un produit « allégé en sucre » ne l’est pas forcément en matières grasses et vice-versa. De fait, ils ne sont pas toujours moins caloriques. Si certains peuvent être une alternative pertinente comme les laitages, d’autres le seront moins. Sinon, une bonne façon de manger léger serait de se préparer des plats lights maison !